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Claude Allègre : « je ne soutiens clairement pas la candidature de Ségolène Royal »
L’ami de Jospin balance sur Ségolène
lundi 12 mars 2007
Les étudiants avec sarkozy reviennent sur les déclarations et les écrits de Claude Allègre au sujet de Ségolène Royal. Nous publions ici l’article publié sur leur site.
Dans son livre « 10 questions+1 sur l’école », Claude Allègre, ancien ministre de l’éducation nationale de Lionel Jospin aborde les questions scolaires et en profite pour livrer sa vérité sur Ségolène Royal.
Claude Allègre apporte sa vision personnelle des questions éducatives et revient notamment sur ses relations avec les syndicats d’enseignants. Ségolène Royal, qui fut sa ministre déléguée à l’enseignement scolaire, lui a laissé un souvenir détestable à tel point qu’aujourd’hui Claude Allègre ne soutient plus la candidate socialiste.
Au fil des pages de son livre, Claude Allègre éclaire sous un jour inédit l’action de Ségolène Royal aux affaires scolaires. « Les raisons pour lesquelles il l’a appelé à ses côtés étaient simples, c’était une femme, c’était la compagne de son ami François Hollande et il considérait positive son action à l’environnement. Très vite Claude Allègre qui a, dans un premier temps, souhaité la laisser libre de son action, a été « convoqué par le Premier ministre et par DSK pour reprendre les choses en main ». Dès lors les rapports entre le ministre de l’éducation et sa ministre déléguée sont devenus exécrables. Plusieurs membres de l’équipe de Ségolène Royal ont déclaré forfait.
Claude Allègre considère que la candidate socialiste a « une hypertrophie formidable de son ego » ayant pour « moteur principal dans la vie son ambition ». Pour lui, Ségolène a pour seul centre d’intérêt « la politique, les médias et ce qu’on y dit d’elle ». Pour Claude Allègre, Ségolène Royal « n’a pas de pensée politique construite ».
Dans un entretien au Figaro datant du 3 mars, Claude Allègre considère que le « sentiment dominant est l’inquiétude » quand il s’agit des capacités de Ségolène Royal. Il va même jusqu’à déclarer qu’ « il y a des points sur lesquelles il est d’accord avec Nicolas Sarkozy, notamment sur la réhabilitation du travail. Et de conclure : « En tout cas, je ne soutiens clairement pas la candidature de Ségolène ».