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PS : Vincent Peillon, proche de Ségolène Royal, crie "halte au feu"
jeudi 13 novembre 2008
PARIS (AFP) — "Halte au feu !", a lancé jeudi matin Vincent Peillon, bras droit de Ségolène Royal, en dénonçant "les conciliabules d’arrière-boutique" à la veille de l’ouverture du congrès du PS à Reims.
"Le Parti socialiste, ce n’est pas l’Unef (syndicat étudiant où certains responsables socialistes ont fait leurs classes, ndlr) et ce n’est pas l’Unef qui va le diriger, c’est un grand parti de gouvernement", a déclaré M. Peillon sur RMC et BFM-TV alors que Mme Royal, arrivée en tête du vote des militants, est menacée par d’éventuelles alliances entre ses concurrents, Bertrand Delanoë, Martine Aubry et Benoît Hamon.
"J’appelle Bertrand Delanoë, Martine Aubry, Lionel Jospin (soutien de M. Delanoë et qui ne cache pas son hostilité à Mme Royal) à faire très attention à ce qui est en train de se produire au parti. C’est un parti de gouvernement qui doit rester à cette hauteur" or "il est dans des mains qui ne sont pas très responsables ces jours-ci", a-t-il dit.
Selon l’eurodéputé, depuis 2002 et l’échec de Lionel Jospin dès le premier tour de la présidentielle, "on ne fait rien, on bidouille". "Halte au feu !", a-t-il lancé, en dénonçant "des conciliabules d’arrière-boutique".
Alors que la stratégie d’alliance avec le MoDem envisagée par Mme Royal est très critiquée, M. Peillon a tenu à préciser qu’"en l’état actuel des choses il ne peut pas y avoir aujourd’hui d’alliance avec le MoDem puisque le MoDem ne sait pas s’il est à gauche ou à droite". "Le jour où le MoDem aura clarifié sa position", sera prêt à "entrer dans la gauche", c’est-à-dire "dans un rapport avec le Parti socialiste mais aussi avec les alliés traditionnels du PS, le Parti communiste les Verts etc., la discussion s’ouvrira", a-t-il précisé.