» Sommaire » Marie-Ségolène » Violences conjugales : Ségolène maltraite la cause des femmes (...)

Violences conjugales : Ségolène maltraite la cause des femmes battues
lundi 22 janvier 2007
« La première loi qui sera déposée sur le bureau de l’Assemblée Nationale si je suis élue sera une loi contre la violence faite aux femmes. Le cœur du dispositif sera le droit pour les femmes battues de rester au domicile familial avec les enfants ».
Ségolèn€ Royal, lors d’un débat participatif, à Roubaix, le 19 janvier 2007
Depuis quelques semaines, la candidate socialiste a fait de la lutte contre les violences conjugales l’une des ses priorités. C’est que Ségo a la mémoire courte, elle qui détient l’un des plus forts taux d’absentéisme à l’Assemblée Nationale où une proposition de loi socialiste renforçant la prévention et la répression des violences au sein du couple a été votée le 4 avril 2006. A l’unanimité ou presque puisqu’elle n’était pas présente pour la voter ! Pour se défendre de n’avoir fait aucune intervention publique en lecture du texte, ni déposé un seul amendement, ni même s’être associée à la liste des signataires du texte, elle expliquait dans l’émission Ripostes du 19 décembre dernier, qu’ayant un emploi du temps surchargé, elle ne pouvait se pencher sur toutes les questions soumises au vote en séance publique. La cause des femmes battues ne serait-elle pour Ségolène qu’une cause électoraliste qui ne mérite pas qu’elle y consacre du temps en dehors de la campagne ?
Sego_parlementaire
envoyé par pierrequiroule
Quant à sa proposition visant à permettre aux femmes victimes de violence de rester au domicile familial en éloignant le conjoint violent. Cela aussi est dans la loi. Dans son article 12, cette loi prévoit d’écarter du domicile conjugal les maris tortionnaires, réglementant ainsi l’initiative du procureur de Douai, Luc Frémiot, qui depuis 2003, expédie les maris violents dans des foyers de sans – abris, dès la première gifle pour un « électrochoc ». Mais ça, Mme Royal l’ignore, et préfère poursuivre sa phase d’écoute dans des débats informes où tout s’entremêle. Ségolène ne pouvait pas le savoir, vu qu’elle ne s’est jamais intéressée à cette question au cours des cinq dernières années.
Segolene loi femmes battues
envoyé par pierrequiroule
Peut-être le pauvre François souhaiterait-il amender le futur texte de la dame en blanc, lui qui subit les foudres de maîtresse Ségolène depuis tant d’années. Entre les cartons jaunes, les punitions, et autres humiliations (« Les deux personnes que j’aime le plus au monde, c’est mon bébé et François Mitterrand », déclarait-elle en 1985), le prince qu’on sort aurait ainsi de bonnes raisons de se plaindre et de demander le placement en foyer social de sa dame…