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Les petites phrases de sa cour... et d’ailleurs
mercredi, 10 janvier 2007

Claude Allègre, ancien ministre PS : "Fabius est à contre emploi, et Ségolène Royal, malheureusement, montre sa réalité (...) son côté pusillanime" (Le Parisien)

Claude Allègre, ancien ministre de l’Education : "Ségolène Royal est anti-science, contre les OGM, contre le nucléaire". "Elle a une qualité terrible : elle est d’une ambition forcenée, comme je n’en ai jamais rencontré. Jamais". (i-Télé)

Claude Allègre, ancien ministre socialiste de l’Education nationale : "Je pense que Jean-Pierre Chevènement porte davantage les valeurs de la gauche que Ségolène Royal." Le vote des militants socialistes a été selon lui "biaisé" et "pas honnête". (i-Télé)

Claude Allègre : "A vrai dire, les idées saugrenues de Ségolène que les Français découvrent chaque jour, j’en ai soupé. Un jour, elle déboule dans mon bureau avec un projet d’arrêté qu’elle voulait me faire signer. Ils’agissait d’interdire les strings au collège. Je lui ai dit que je ne voulais pas me couvrir de ridicule, elle est repartie vexée. Jamais ses idées ne concernaient la pédagogie, l’égalité des chances ou une réforme quelconque de fond. C’étaient toujours des gadgets d’autopromotion..."

Claude Allègre, ancien Ministre. Parlant de Ségolène ROYAL : « Elle ne travaille pas. Quand elle était avec moi au ministère, elle ne contrôlait rien. Les nominations d’enseignants partaient dans tous les sens. Un jour, à cause d’elle, je me suis fait remonter les bretelles par Jospin et Strauss-Kahn. Avec ça, elle est intraitable pour le personnel. A son cabinet, ça valsait. Elle a changé trois fois de chauffeur. Après mon départ, elle est passée sous la coupe de Martine Aubry, qui se plaignait d’elle tout le temps. »

Claude Allègre : ’’Ségolène ROYAL n’est "capable ni de gagner, ni d’être Président dela République".

Martine Aubry, ancienne ministre socialiste. A déclaré : « qu’elle se jettera dans la Seine » si ses camarades rallient la candidature de Ségolène Royal.

Christophe Barbier, journaliste à l’Express : racontant ses impressions d’après interview avec Ségolène ROYAL "[.L’impression d’affronter un pot en acier : cela brille, tout glisse sauf ce qui fait tinter. C’est vide." "[.] Le pot d’acier se remplit de la pluie qui tombe." "[.] Inquiétante, décevante, percutante, glaçante, présente, troublante : l’énigme Ségolène."

Claude Bartolone, ancien ministre, député de Seine-Saint-Denis (socialiste) : s’exprimant sur la réponse que Ségolène ROYAL a faite à propos de l’entrée éventuelle de la Turquie dans l’Union européenne (« Mon opinion est celle du peuple français »), il déclare "Avec un raisonnement comme cela, il y aurait encore la peine de mort, les innocents d’Outreau auraient été exécutés".

Ségolène Royal a eu un prix de l’humour pour avoir dit cette peopolisation de la vie politique : " Même quand je ne dis rien, celà fait beaucoup de bruit !"
Pour aller dans ce sens, on citera Samuel Butler « Le silence, a dit quelqu’un, est une vertu qui nous rend agréables à nos semblables ».

Jean-Christophe Cambadélis, député PS de Paris, strauss-kahnien, sur Ségolène Royal et les 35H au collège : "Si elle ne l’a pas dit, il n’est pas tolérable de faire courir des bruits" et "si elle l’a dit, le moins qu’on puisse dire c’est que ce n’est pas tout à fait le programme socialiste."

Michel Charasse, sénateur PS du Puy-de-Dôme : "Les propositions de Mme Royal sont peut-être au premier abord populaires, mais si on réfléchit un peu, on voit que le paquet est plus beau que le cadeau". (Le Figaro)

Jean-Pierre Chevènement, candidat du MRC : "La gauche porte collectivement la responsabilité d’avoir laissé le Front National devenir le premier parti ouvrier de France" (Déclaration sur son site internet)

Julien Dray, porte-parole du parti socialiste : Le PS doit "essayer de garder tous les enfants dans la maison. Jean-Luc Mélenchon a sa place mais il doit soutenir la candidate, c’est la moindre des choses". "Même quand il y a de nouveaux adhérents, il considère qu’ils sont suspects (...) Il en vient à mythifier le parti socialiste des années 80". (RMC Info)

Julien Dray, député de l’Essonne (socialiste et partisan de Ségolène ROYAL) :
A l’issue du meeting au Zénith où Ségolène ROYAL a été chahutée par les militants : « Qu’est ce que tu veux que je te dise ? Elle a franchement été nulle. Nulle, je te dis, elle a été nulle ! » (Le Canard Enchaîné, 01.11.06)

Alain Etchegoyen, ancien conseiller de Claude Allègre au ministère de l’Education Nationale. Il vient de publier "Votre devoir est de vous taire". Il consacre un chapitre à ses relations avec Ségolène Royal, "une expérience qui restera parmi les deux ou trois plus décevantes et plus pénibles que j’ai faites dans ma vie politique". Il dénonce un personnage "parasité par les questions d’image, qui l’obsèdent" et la difficulté de travailler avec elle "J’ai toujours eu du mal à aborder les questions de fond avec Ségolène Royal qui ne pensait que faire des coups".

Max Gallo, historien, ancien ministre de François Mitterrand : s’exprimant sur la proposition de Ségolène Royal de créer "des jurys de citoyens", "on a la Révolution culturelle du président Mao, qui voulait « tirer sur le quartier général » et faire juger les professeurs et tous les représentants par le peuple, représenté par les militants qui viennent juger et condamner ceux qui sont élus"

Jean Glavany, ancien ministre, député des Hautes-Pyrénées (socialiste) : "La stratégie (du camp Royal) consiste à taxer de machos tous ceux qui critiquent Ségolène Royal". A propos de Arnaud Montebourg, porte parole de Ségolène Royal, « Montebourg je ne peux plus le supporter, pour moi c’est une baudruche gonflée de prétention et d’ambition. (Le Canard Enchaîné - 11.10.06)

André Laignel, secrétaire général de l’Association des maires de France, Maire d’Issoudun, Député européen socialiste : s’exprimant sur la proposition de Ségolène Royal de créer "des jurys de citoyens", il a estimé que celle-ci se situait "dans la veine de l’antiparlementarisme le plus sommaire". Par cette proposition, "Mme Royal fait reculer les frontières de la République".

Laurence Parisot, "la bravoure c’est d’abord de maitriser la langue française."

Laurent Fabius, candidat à l’investiture du PS, sur la sincérité du scrutin interne : "J’ai malheureusement quelques doutes, notamment dans les départements du Sud" (France-2)

Laurent Fabius, candidat à l’investiture du PS : "Je pense que je serai vraisemblablement deuxième au premier tour et j’espère être premier au deuxième tour" (meeting à Clamart, Hauts-de-Seine)

Laurent Fabius, ancien Premier ministre, Député de Seine-Maritime (socialiste) :
"Je préfère dire : « Voici mon projet », plutôt que : « Mon projet, c’est Voici ! »

Jean Glavany (PS) : "La stratégie (du camp Royal) consiste à taxer de machos tous ceux qui critiquent Ségolène Royal".

Jean-Luc Mélenchon, sénateur PS : "Je ne pensais pas que le PS se donnerait une orientation politique comme ça, avec des positions avec lesquelles je ne suis pas en phase. Je me demande ce que je vais faire. La responsabilité des collectifs anti-libéraux est plus grande que jamais : ils doivent arriver à dégager un candidat commun entre eux pour qu’il y ait une véritable dynamique de gauche."

Jean-Luc Mélenchon, ancien ministre, Sénateur de l’Essonne (socialiste). Commentant une proposition de Ségolène ROYAL tendant à réformer le régime spécial de retraite des élus et parlementaires, il a accusé Ségolène Royal de se livrer à "de la démagogie pure" . Et il poursuit "elle pourrait commencer par montrer l’exemple, s’il s’agit d’abolir les privilèges" [.] "et elle pourrait annoncer par exemple qu’elle renonce à sa retraite de fonctionnaire, parce qu’elle, elle va cumuler à l’âge de la retraite, la retraite de parlementaire et une retraite de fonctionnaire"."Les gens qui veulent donner des conseils devraient commencer par se les appliquer à eux-mêmes et laisser les autres qui vivent tranquillement vivre leur vie".

Danielle Mitterrand, présidente de France Libertés : "Maintenant, j’attends que Ségolène donne un programme qui corresponde à nos espérances. Or, pour le moment, dans tout ce que j’ai entendu, je suis frustrée". (France-3 Draguignan)

Vincent Peillon, député européen socialiste sur LCI le 19 janvier 2007 : un certain nombre de gens qui ont été battus par la désignation de Ségolène Royal sont en train de traîner les pieds.

Michel Rocard, député européen socialiste : "Il nous faut, dès son élection, un président qui ait les manettes en main et qui ait de l’autorité et du respect. Le seul qui a la compétence et qui dispose de ce respect est Dominique Strauss-Kahn". (Déclaration)

Michel Rocard, ancien Premier ministre socialiste : Les jurys populaires, proposés par Ségolène Royal, "confinent à la stupidité". (Revue électronique Sens public)

Ségolène Royal, candidate PS à la présidence de la République, sur le soutien de Lionel Jospin : "Je suis très heureuse de ce soutien." C’est le mouvement du rassemblement des socialistes qui est en marche". Lionel Jospin est "une personnalité éminente" et "son soutien m’est tout à fait précieux". (Déclaration)

Dominique Strauss-Kahn, candidat à l’investiture socialiste : "Je suis pour une société de confiance alors que je vois assez fortement une société de suspicion sur certaines propositions qui ont été faites, comme celle sur les jurys populaires." (Interview au Monde)

Catherine Trautmann, députée européenne PS proche de Dominique Strauss-Kahn, sur les accusations de machisme portée par Ségolène Royal contre ses concurrents : " Depuis le début de la campagne, l’argument du machisme de ses compétiteurs est un refrain lancinant qui vise à contrecarrer tout argument adverse et à justifier toute lacune de sa part." (Déclaration)

Dominique Voynet, candidate des Verts à la présidentielle : "Ce qu’il y a de plus saillants dans le bilan régional de Ségolène, c’est le Poitou-Charentes anti-OGM, le budget participatif des lycées. Elle le doit à des élus Verts." (Libération)

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